Dossier 4 : Le trajet du club : à la recherche du bon plan
Un mauvais trajet de club ne permet pas d'obtenir un balancier régulier et necessite des variations de plans tout au long du mouvement. Cette compensation...
Dossier 2 : Les appuis : la clé d'un jeu solide
Avoir de bon appuis, c'est garder une parfaite stabilité tout au long du swing. A défaut, vous allez instantanément compenser votre déséquilibre ...
Dossier 3 : Le grip : Un club qui marche aux doigts et à l'oeil
Contrairement à d'autres défauts, on ne peut pas compenser un mauvais grip. On ne fait qu'endurer ses effets pervers. Avec une mauvaise prise...
Dossier 1 : L'harmonie : le facteur N°1 de la puissance
Se priver d'harmonie, c'est supprimer environ 80% de votre potentiel puissance. Quand le corps reste figé, les bras plient à la montée pour rechercher le ...
PHYSIQUE : Travaillez votre rotation
Comme vous le savez, la longueur de votre swing dépend de la fluidité du geste. La rotation des épaules joue un rôle important, et influe donc sur le résultat final de votre swing : gagner en puissance et en longueur de balle.
Cette rotation doit être complète et naturelle, alors que le mouvement des hanches est minimisé.
Si vous gardez une bonne souplesse articulaire des épaules, votre geste ne sera pas bloqué au niveau des amplitudes qui amènent directement vers la fluidité.
De même, évitez d'avoir trop de faiblesse musculaires au niveau de la partie supérieure du corps, comme sur le bas du corps d'ailleurs, pour conserver un bon équilibre sur les appuis. Vous deviendrez beaucoup plus régulier dans votre geste, et la rotation sera naturelle.
Le porte-manteau
Cet exercice vous permet de valider visuellement la rotation des épaules. Si la mobilisation desmuscles dorseaux est réservée aux joueurs à un chiffre, la prise de conscience de cette sensation est un atout essentiel pour votre progression. Souple ou pas, vous tournerez correctement les épaules. Et vous aurez la capacité de conserver votre équilibre en passant d'un appui à l'autre. Pratiquez-le comme echauffement avant toute séance au practice jusqu'à obtenir une sensation de fluidité et de parfait équilibre tout au long du mouvement. Prenez un bois ou un long fer que vous positionnez sur la ligne des épaules, maintenu avec les bras en X, c'est-à-dire votre main droite sur l'épaule gauche, et votre main gauche sur l'épaule droite. Le test démarre à l'adresse, l'épaule gauche (pour les droitiers) et le club pointant vers la cible, avec le poids en équilibre sur les deux jambes. Le but est d'évaluer votre capacité de rotation en passant de l'avant vers l'arrière, et de l'arrière vers l'avant en amenant systématiquement le poids en équilibre sur la jambe arrière au backswing, et sur la jambe avant au finish. Cet exercice s'exécute en dynamique, sans arrêt, jusqu'à la perte d'équilibre.
Barème : 3 swings = Médiocre ; 5 swings = Moyen ; 7 swings = Bien ; 10 swings = très bien.
La preuve par l'image
Pour valider une bonne rotation d'épaules, filmez votre swing de face. Tracez une ligne verticale au milieu du stance à l'adresse. En haut de la montée, avec la rotation des épaules et le transfert du poids sur la jambe arrière, tout le haut de votre corps doit se retrouver à gauche de l'axe (pour les droitiers). Au finish, avec la rotation des épaules et le transfert du poids sur la jambe avant, tout le haut du corps doit se retrouver normalement à droite de l'axe (pour les droitiers). Filmez-vous en dynamique, notamment lorsque vous pratiquez l'exercice du porte-manteau, et vous verrez à quel point la répétition de ce mouvement vous fait progresser tant au niveau de vos appuis et du transfert de votre poids, que dans la rotation de vos épaules.
EXERCICES : Développez vos aptitudes
La qualité de votre gestuelle est dépendante de celle de votre entraînement. Tous les exercices que nous vous proposons ont des effets sensibles à court terme. Mais l'absence d'assiduité et de répétition régulière de ces gestes débouche sur un rapide retour en arrière. En règle générale, un swing nécessite un millier d'heures de pratique pour être parfaitement assimilé et stabilisé. Tant que ce minimum d'heures n'a pas été effectué, le mouvement est évolutif dans le bon comme dans le mauvais sens. Clairement, si vous pratiquez régulièrement ces exercices, vous vous préservez de toute régression et cela garantit votre progression.
1 - Descente
Une attitude de frappeur avec un club qui pointe à droite de la cible entraîne une descente gérée exclusivement par le haut du corps pour ramener le club sur la balle. On dit que le joueur revient par dessus. A aucun moment, dans ce type de scénario, les épaules ne sont motrices, les bras étant en permanence sollicités pour compenser, tandis que les épaules évoluent par à-coups.
2 - Zone apès impact
A ce moment du geste, le joueur moyen est dans l'incapacité de garder son club en direction de la cible. Dans tous les cas, sa trajectoire est "extérieur-intérieur". Le blocage du corps est effectif depuis le début de la descente, mais le manque de transfert et le corps bloqué l'obligent à avoir les bras très pliés. On trouve très souvent une projection vers l'arrière qui permet d'avoir la sensation de rattraper un peu d'extension. La mobilité des épaules n'est ici dépendante que de la traction des bras.
3 - Finish
Le joueur ne dirige pas le projectile vers la cible par une extension des bras. Pliés, ces derniers continuent de s'enrouler autour d'un corps bloqué. A ce moment du swing, le regard est toujours bloqué sur la zone d'impact, les bras ont atteint leur maximum, mais l'épaule droite (pour les droitiers) n'a toujours pas dépassé la zone d'impact, et le poids du corps est toujours réparti plus ou moins sur les deux pieds.
1 - Descente
Le lanceur démarre son transfert par le bas du corps, ce qui crée un décalage de rotation entre les hanches et les épaules, et permet au poids du corps de passer sur la jambe avant. La tête du joueur se stabilise naturellement derrière la balle. Le club va redescendre par le même chemin qu'à la montée. A aucun moment, les épaules ne sont arrêtées ; après avoir tourné dans la montée, elles entament leur déroulé vers la cible, en harmonie avec le corps et les bras.
2 - Zone après impact
L'extension des bras vers la cible est caractéristique chez tous les champions et elle permets de diriger le projectile vers la cible. Jusqu'à ce moment, l'avance des hanches a permis de garder la tête derrière la balle. Les épaules récupèrent le retard sur les hanches, ce qui prouve que leur rotation est soutenue.
3 - Finish
La volonté de diriger le projectile, l'harmonie du corps et des bras (la balance générale du corps), tout comme le regard qui se tourne pour suivre sa balle ainsi que l'amplitude d'extension donnent une formidable impression de puissance. Pour les plus grands lanceurs, l'amplitude peut aller jusqu'au point où l'épaule droite est pratiquement en direction de la cible. A aucun moment, le dérouleé des épaules ne s'est arrêté.
Une attitude de frappeur, qui bloque son corps et son regard et ne transfère pas son poids, ne permet pas de tourner les épaules. La rotation n'est pas une question de souplesse mais de scénario. C'est votre faculté à garder l'équilibre qui va influencer l'amplitude globale du mouvement et, bien sûr, celle de la rotation. Chez les champions d'aujourd'hui, c'est l'aptitude à garder la balance générale du corps qui permet de tourner naturellement les épaules et leur donne un rôle moteur, facteur de puissance. Les épaules jouent tout simplement, et déroulent tout au long du swing. Rares sont les amateurs dont le mouvement est parasité par différentes compensations pour garder l'équilibre, qui arrivent à tirer parti de la rotation, et surtout à profiter de ses atouts.
3 - Montée intermédiaire
Ne pouvant pas armer ses poignets, la progression de la montée ne se fait qu'avec les bras. On constate que la rotation de ses épaules n'est pas régulière, qu'elle se fait par à-coups. Dans ce cas, elle a déjà atteint son maximum, alors que le joueur n'a pas fini sa montée.
4 - Fin de la montée
Cherchant à aller plus loin pour emmagasiner de la puissance, le joueur finit sa montée avec les bras qui tirent les épaules, rendant complètement passive leur rotation. Un mouvement plat donne la sensation de tourner les épaules, mais le club pointe trop à droite de la cible (pour les droitiers), et le poids du corps a beaucoup de mal à être entièrement en équilibre sur la jambe arrière.
1 - Position de départ
La nécessité d'avoir les yeux au-dessus de la balle amène le joueur à avancer légèrement son épaule arrière, entraînant un surplus de poids sur la jambe avant, et les hanches légèrement ouvertes. Cette position est caractéristique du frappeur qui cherche à répartir le poids sur les deux pieds pour maintenir son équilibre pendant l'exécution du geste.
2 - Début de la montée
Suite logique de la position de départ, seuls les bras ont une activité entraînant de manière passive les épaules, avec un club qui rentre. Ce scénario est caractéristique des joueurs de plus de 10 d'index. Dès cet instant, la rotation motrice des épaules n'est plus possible. Les bras prennent la relève pour terminer la montée. Cela s'appelle " jouer en bras de levier ". Ce sont les bras qui se lèvent et tirent les épaules.
3 - Montée intermédiaire
En armant ses poignets, le champion se prépare à utiliser ses dorseaux pour finir sa montée. Un bon trajet de club garantit une progression régulière de la rotation d'épaules. Celle-ci n'est pas liée à sa souplesse mais à la qualité de son trajet de club et de ses appuis.
4 - Fin de la montée
Le club positionné dans le bon plan permet au poids du corps de glisser tranquillement vers la jambe arrière. L'armement des poignets a déjàeu lieu, offrant la possibilité de garder le club dans l'axe du corps. Suite à cet enchaînement, les épaules peuvent terminer la montée naturellement, tout en continuant à placer le club parallèle à la ligne de vol, et en déplaçant le poids en équilibre sur la jambe arrière.
1 - Position de départ
En prenant compte de la cible à l'adresse, le champion adopte une attitude de lanceur. Sa tête est derrière la balle, et ses épaules se retrouvent correctement placées. La position du lanceur aligne en effet naturellement les épaules, les hanches et les pieds dans la même direction. Elles vont emmener le poids sur la jambe arrière dans la montée.
2 - Début de la montée
Grâce à une position de lanceur, le club va pouvoir évoluer naturellement devant le joueur sans être obligé de passer derrière l'axe de son corps. Une bonne position permet un démarrage plus en ligne, plus large, ce qui donne déjà une action significative des épaules
LA PUISSANCE - Rotation des épaules : Le moteur de votre swing
Pour gagner en fluidité et en puissance, il est important de différencier la rotation motrice des épaules, utilisée par les champions d'aujourd'hui, et celle, passive, partiquée par la quasi-totalité des joueurs de plus de 10 d'index. Ce mois-ci, nous vous décryptons votre swing et nous vous aidons à jouer des épaules pour donner de la longueur à vos balles.
A la montée, la rotation des épaules est dépendante de la qualité du plan du club et de l'armement des poignets. Malheureusement, dans le cas d'un joueur d'index supérieur à 10, elle n'existe pas. La nécessité d'un bon plan et d'un bon armement lui a été fatale. Pourtant, elle joue un rôle non négligeable pour stabiliser votre jeu.
En adoptant une rotation motrice, il vous est possible, tout comme les pros, de gagner 15% de puissance. Pour comprendre le bon fonctionnement des épaules, voici en détail et de manière comparée les différentes phases du swing exécutées par un joueur classique et un pro.
"Celui qui renonce à devenir meilleur
cesse déjà d'être bon."
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